Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
TrO la Faf
13 avril 2008

Grafting

yapa_logntps


Pour information, cet article est entièrement rédigée par une personne n'étant pas Caroline

Terrible. Horrible. Horripilant. Oohlalala.
Elle est malade. Periode de transition, probablement une période de catharsis.
Les règles  ( que je souligne avec un trait tracé à la règle ), les
EG de merde, cette maladie et pas assez de Cako. Surtout.

Mais je dis, vivement les vacances, ces vacances tant attendue, où tu pourras te reposer l'esprit, laisser libre cours à ton imagination, où le temps ne sera plus une contrainte, où il n'y aura que des gens que tu apprécies. Et particulièrement, ces vacances où on se verra infiniment, passionnément et tendrement, 27h/24h.
Mais bon, je vais être laxiste, et te laisser de 8h à 9h voir Qui tu veux. Mais soies ponctuelle, quand je dis de 8 à 9, c'est de 8h00 à 9h00. C'est tout. Tu pourras voir Patoula, ton amie que tu ne peux pas voir depuis longtemps et dont tu y es tellement attaché. Et tu pourras aussi "voir " Romain.
Je met voir entre guillemet puisque tu le verras de loin. Je serais là, et il ne pourra que te dire bonjour de la main. Waving Hands comme on dit. Et s'il dépasse le périmètre de 56 mètres, j'ai de quoi te protéger. Armes blanches, armes lourdes...


Puis oui, que personne ne touche à Nikro.

Par ailleurs, l'autre jour on a vu Crimes à Oxford, suivi de The Darjeeling Limited. S'était fort plaisant. On a enchaîné les deux films de suite, comme ça on a pu faire plaisir à chacun de nous. Toi qui voulait voir le beau et magnifique Elijah Wood. J'en conviens. Il est sexy ; il a de beaux yeux ; et il a l'anneau. M'enfin, à part quand il bouffe ses spaghettis , c'n'est pas très  glamour disons.
On ne joue pas avec la nourriture, m'a t-on toujours dit.

Bon. Je manque un peu d'inspiration.

Tien je vais raconter une histoire. En espérant que personne ne la connaisse.



Il était une fois, dans une contrée lointaine, retirée du monde. Un endroit calme et paisible, naturel et vert, clair et obscur, regorgeant de vitalité, de vies, d'amour, de fruits...
Bref, l'endroit pseudo-parfait.
Cependant, comme dirait les transcendentalistes  tel David Thoreau dans son livre Walden, or Life in the Woods ou bien Rousseau dans les Rêveries du promeneur solitaire ; l'Homme est bon de nature, c'est la société qui corrompt l'Homme. L'Homme naît de la Nature et doit vivre dans celle-ci pour la remercier en retour.

P5230269

Ainsi, vit un petit ourson jaune, au gros coeur, peut-être un peu trop gros. Il avait de petites oreilles  marrons et un sourire de parenthèses.  Il était grand et mince, pas forcemment de la proportion idéale pour un ourson de son âge mais il était bien dans sa peau.
Or, ses amis le rejetait. Ils le considéraient comme différent. Un étranger. Non seulement par sa couleur jaunâtre couleur pisse de chat, mais aussi par son caractère de bisounours et de poète mélo-psychédélique.  En bref, un étranger tant du côté physique que moral. Mais cela ne l'empêchait pas de vivre paisiblement dans sa petite cabane construite en feuilles de chênes verdâtres. Sa petit cabane qu'il appelait " petit nuage ". Pour lui, son habitat était un endroit idéal pour se reposer et se libérer l'esprit. Cependant, il pensait toujours qu'il y manquait un truc. Un il-ne-sait-quoi qui manque de punch, un élément indispensable à son petit nuage.
Qu'importe, un beau jour de printemps, le petit ourson jaune du nom de Cako se baladait dans la forêt. L'immense forêt, et il passait quotidiennement devant une ferme où il voyait ses amies les vaches et son ami le poney et son autre ami le cheval qui étaient enfermés dans un enclos. Illégalement, Cako au grand cœur leurs donnaient à manger en leur donnant les branches des arbres à côté du grillage qui les séparaient de lui.
Mais, il était un peu dur pour Cako de donner seul à manger à ses deux amis car il ne pouvait parfois pas atteindre les hautes branches, et qu'il lui faudrait des ailes pour les atteindre.

Sur le chemin du retour, affamé, il passa devant l'église pour s'acheter un sandwich fait sur place. " Mh qu'il est bon! Encore mieux avec un cookies en dessert " se disait Cako. Oui, s'était un ourson grand et mince, mais tout de même assez gourmand. C'est après ce repas fort truculent et rassasiant que Cako se dirigea vers une toute autre forêt bien plus resplendissante et parfaite. S'était une forêt où les arbres avaient presque la même distance entre eux. Une folie. Ainsi fut Cako, pris de folie il décida de se travestir, oui, il voulait être un ourson femelle, il se peignit les pattes en blancs.
C'est dans ce moment de pleine folie excentrique et poussé au point d'orgue que Cako trébucha dans cette forêt appelé " Forêt des Vosges ". A terre, il se retourne et regarda sur quoi il venait de trébucher. A son grand étonnement, ses yeux scintillèrent à la vue d'une telle magnifique chose.
Chose, où devrait-il penser " personne " . Ou plutôt " animal ".
Il y avait en effet allongé dans les feuilles multicolores, une oursonne. A l'air affaiblie, au poils gras, aux yeux tristes et mornes. Elle avait une respiration haletante, une respiration qui faiblissait tel un feu de camp après minuit. Etonné, Cako vu que sa chute n'était que secondaire comparé à l'état de l'oursonne sur laquelle il venait de trébucher. Il vint à elle et lui chuchota des mots à l'oreille. En vint. Elle perdit connaissance.

P8040301

Cako, appeuré, pris de panique, pris les choses en mains et la prit dans ses bras velus bien que non-musclé. Il vit au cou de la jeune oursonne une vive morsure, une sorte de suçon étrange. Peut-être la cause de son malaise se disait-il. Bref, il la rapporta chez lui et l'allongea sur son lit de feuilles de conifères. Voyant son ventre il se dit " pauvre bidou ". Oui, l'ourson à un langage particulier propre à lui, un vendre est un bidou. L'oursonne ne semblait pas avoir énormément mangé depuis bien longtemps. Cako  vint alors dans le jardin de son petit nuage et cueillis quelques radis qu'il cultivait depuis des années.
Il mis sous la truffe de la jeune oursonne ces quelques radis frais et mûres, et c'est soudain qu'elle ouvrit ses yeux vert gris globuleux, d'une étrangeté mais d'une splendeur infinie.
" Des radis! " s'exclama t-elle.
" Oui... mais sachez tout d'abord que je viens de vous sauvez la vie " rétorqua avec rougeur Cako.
" Oh, s'excusa l'oursonne,pardonnez-moi, c'est vrai que  j'ai une maladie très  grave et j'ai perdu connaissance dans le Parc des Vosges... je m'en souviens "
" La forêt des Vosges, pas le parc. Dit Cako  d'un air hautain. Eh bien, sachez que je suis tombé par terre et que j'ai cassé mes ongles blancs!!! "
" Excusez-moi encore, je vous en referez si vous voulez, j'ai les outils adéquat pour ça"
" Vous pouvez me tutoyez vous savez, mademoiselle... "
" On m'apelle Nikro, même si mon prénom est Caroline, m'ai je n'aime pas trop "
" Tien, c'est assez rigolo, si on mélange nos deux prénoms ça fait Caroline et Nicolas "
" Oh, votre prénom est Cako??? "
" Oui. "
" Alors, merci Cako, merci de m'avoir sauvé la vie! "
" Il n'y a pas de quoi... mais mangez vos radis ils vont refroidir! "
" Oh mais que tu es sot, les radis sont déjà froids! "
" Oh, oui, désolé j'ai un peu la tête en l'air "
" Ne t'en fais pas, au moins mon bidou sera heureux! "
" Oh, toi aussi tu appelles ton ventre ton bidou! Tous mes amis me rejettent à cause de mon langage extraterrestre, et voilà que t'utilises les mêmes mots que moi! "

Jamais Cako ne se sentit aussi heureux. Il venait de sauver la vie d'une oursonne, et, le comble, elle lui ressemblait et elle apportait peut-être ce qui manquait à son " petit nuage ", son petit chez lui.
" Merci mon sauveur vous méritez... " Nikro chercha dans sa tête en levant ses yeux.
" Un gros câlin " répondirent-ils en même temps.
" Diantre, on est synchro " se dirent-ils une fois de plus dans le même mouvement
Et ils se firent un gros câlin énorme.

PA200301_1_

Plusieurs mois passèrent, et Nikro habitaient désormais dans le petit nuage de Cako, ils vivèrent heureux ensemble et allaient quotidiennement à la ferme d'à côté pour donner ensemble à manger au poney et au cheval. S'était bien plus facile de donner à manger à ces deux zigotos à deux que tout seul!
Pour Cako, Nikro était une au benne pour lui, une oursonne qui était la seule à le comprendre, une qui l'aidait, et surtout une avec qui il se sentait agréablement bien. Et en plus de cela, elle l'aidait à boire. Cako n'arrivait pas à boire correctement.

Un jour, Nikro se ressentit affaiblie
Cako, au regard pétillant, s'approcha d'elle et la pris dans ses bras. Il lui susurra un doux secret à l'oreille.
Nikro sourit.


PA310035 PA310063 P1010010 P9190093 


Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité